En ce mardi 17 septembre 2024, l’Institut Saint Dominique a accueilli, comme chaque année un facteur d’orgue, Antoine Pascal, afin d’accorder cet instrument mystérieux et souvent appelé « le roi des instruments ». Il a ainsi accepté d’initier les élèves de première à ce métier de passion qu’il exerce au quotidien et qui peut en intriguer plus d’un, lors d’une séance d’enseignement scientifique autour des sons.  Il s’agissait d’une réunion à la chapelle afin d’assister à cet unique moment de dépaysement et de découverte en partageant un temps d’une heure qui visait à mettre en avant et à sublimer ce métier de moins en moins reconnu en France et qui est sur le point de disparaitre même s’il n’en reste pas moins passionnant. En effet, il reste environ 200 facteurs d’orgues en France ce qui correspond à une partie infime de la population et qui amène certaines personnes à s’interroger sur l’avenir de ce métier ainsi que sur l’héritage culturel laissé par cet instrument et son histoire. Ce n’est pas un cas désespéré non-plus et les coups de cœurs professionnels peuvent toujours arriver, c’est pourquoi quelques élèves ont été interrogés anonymement sur leur ressenti et perception de cette rencontre et les voici :

« C’était intéressant, ça nous a permis de répondre à certaines interrogations qu’on aurait pu avoir sur les orgues, parce que souvent on les voit au fond des églises sans vraiment savoir ce qu’il peut se passer derrière ou sans en connaître le métier. On a pu également découvrir un métier qui est très peu connu et on en est sorti enrichit. »

« C’était une très bonne expérience et une présentation apprenante, le thème du métier est quelque chose dont on parle beaucoup au lycée, surtout qu’on va devoir choisir le nôtre entre tout un panel de propositions. Donc ça nous a amené à réfléchir sur notre choix et, c’était cool. »

« J’ai apprécié cet instant de découverte pendant lequel j’ai plongé dans un monde qui n’est pas le miens mais qui reste instructif et qui a été vraiment bien amené par le facteur d‘orgue qui nous a même présenté des maquettes et des parties d’orgue à part entière. J’en garderai un bon souvenir. »

D’autres personnes ont pu trouver que ça ne leur correspondait pas ou que c’était inintéressant, avis qu’ils ont le droit de porter et malgré lequel il reste toujours des personnes captivées par cette découverte. Je cite, « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir », nous restons donc tous optimistes en vue du futur de cette profession unique.

Merci à M.Pascal et Mme Bastide pour son aide.

Sara Hinic 1ere 6